L'hôtel
des Zutistes
Après
avoir quitté la chambre louée par Banville, Rimbaud allait trouver
refuge à l’Hôtel des Étrangers, siège du cercle zutiste. Le
cercle zutiste avait été créé peu avant à l’initiative de
Charles Cros. Il rassemblait des parnassiens et quelques artistes
comme André Gill ou le poète et musicien Cabaner qui en était le
gérant. Les Zutistes tenaient un album où chacun pouvait écrire.
Il n’était pas destiné à publication mais il fut conservé et
publié plus tard. On y trouve de nombreuses contributions de
Rimbaud.1
Ernest
Delahaye a donné une description de l'endroit où se retrouvaient
les Zutistes. En compagnie de Verlaine, il y était allé voir
Rimbaud lors d’une visite à Paris : « Là se
trouve un hôtel qui portait - porte encore aujourd’hui – sur son
balcon cette inscription : Hôtel des Étrangers. Une grande
salle de l’entresol avait été louée par des gens de lettres,
peintres, musiciens, fraction du Tout Paris artiste pour y être chez
eux, entre eux, et causer à leur aise des choses qui les
intéressaient. (…) Rimbaud dormait sur une banquette. Il se
réveilla à notre arrivée, se frotta les yeux en faisant la
grimace, nous dit qu’il avait prix du hachisch. »2
Cet
hôtel se trouvait au 2 rue Racine3.
Une petite polémique eut lieu parmi les biographes de Rimbaud car un
dessin figurant dans l'Album laisse croire que la pièce des Zutistes
était au troisième étage alors que Delahaye la situait à
l'entresol. D'après le descriptif figurant au calepin de la rue
Racine, il n’y avait pas de grande pièce au troisième étage. La
salle de réunion était plus probablement une des boutiques du
rez-de-chaussée qui communiquait par un escalier intérieur avec
l'entresol.
Dessin figurant dans l'Album zutique |
Archives de Paris, calepin de la rue Racine, D1P4 926 |
Rimbaud
devra quitter cet hôtel en décembre, peut-être après avoir fait
une mauvaise blague à Cabaner dont il s'est vanté lui-même auprès
de Delahaye, qui l'a rapportée : «La plupart des anecdotes sur
les frasques de Rimbaud doivent n’être acceptées que sous
réserve. Il ne faut pas oublier la préoccupation puérile (il avait
seize ans) qu’il a eue quelques temps de se poser en « monstre »
(si monstre il est, c’est intellectuellement) de courir au-devant
de l’horreur et du mépris. Ainsi, l’histoire du lait de Cabaner.
Voici à peu près comment Rimbaud me racontait cela, pendant le
séjour de quelques mois qu’il fit à Charleville – retour de
Paris, en 1872 :
–
C’est embêtant,
j’ai maintenant une sale réputation à Paris. Causes : les
blagues des camarades et aussi les miennes
d’ailleurs. Je me suis amusé – c’était bête – de
me faire passer pour un ignoble cochon. On m’a pris au mot. Ainsi,
je raconte un jour que je suis entré dans la chambre de Cabaner
absent, que j’ai découvert une tasse de lait apprêtée pour lui,
que je me suis b… dessus et que j’ai éj… dedans. On rigole et
puis on va raconter la chose comme vraie…»4
Mais
c'est plutôt par crainte d'un contrôle fiscal, selon Delahaye, que les
Zutistes ont quitté cette salle. Dans ce cas, ils en sont partis
avant le premier janvier.
La
chambre rue Campagne-Première
A
nouveau, les bienfaiteurs de Rimbaud ont dû intervenir. C’est
Verlaine qui loua une chambre rue Campagne-Première, dans le
quatorzième arrondissement, que Rimbaud occupa du début janvier à
la fin mars 1872, avant de regagner Charleville.
On
sait que le dessinateur Jean-Louis Forain, surnommé Gavroche,
a habité avec Rimbaud cette chambre de la rue Campagne-Première.
Jean-Jacques Lefrère a cité divers témoignages à ce sujet, dont
celui du marchand de tableau René Gimpel. Il avait dit un jour à
Forain qu'il avait appris qu'il avait connu Rimbaud : « Ah
mais très bien me répond-il, si bien que j’ai logé deux mois
avec lui rue Campagne-Première, dans un taudis épouvantable ;
ça lui convenait, ça lui plaisait, il était si sale. Nous n’avions
qu’un lit, lui couchait sur les ressorts et moi par terre sur le
matelas. Nous avions un pot d’eau grand comme un verre presque trop
grand pour lui. Moi, j’allais me laver dans la cour et je me
mettais comme au régiment nu jusqu’à la ceinture. Notre vie
inquiétait le concierge et, tandis que je ruisselais d'eau, il vint
un jour engager la conversation et me demanda ce que je faisais. Je
lui répondis que je dessinais. »5
Nous avons aussi le témoignage de l’abbé Mugnier, dans son journal : «Vers
1872, Forain habitait rue Campagne-Première avec Rimbaud ; ils
y couchaient dans des lits hasardeux. Forain avait pris la paillasse
et Rimbaud le matelas. »6
Jean-Louis Forain par Nadar, BNF |
L'abbé
Mugnier a aussi publié dans son journal, à la date de 1935, une
lettre du peintre Jolibois, surnommé La Pomme,
adressée à la veuve
Forain. Son témoignage est tardif, après la mort de Forain en 1931,
et peu fiable : « Quant à Rimbaud, quand je l’ai connu,
il arrivait de Charleville, son pays natal, ayant fait le voyage dans
un bateau de charbon par les canaux. Il logeait rue Campagne-Première
au dépôt des petites voitures dont l’immeuble était habité
presque exclusivement par des cochers. Il avait là une chambre assez
vaste qui paraissait d’autant plus vaste qu’il n’y avait pas de
meubles. Dans une encoignure une paillasse avec des couvertures de
cheval, une chaise en paille, une table en bois blanc avec dessus
quelques papiers et une bougie fichée dans un pot à moutarde.
C’était tout. »
C'était
la Compagnie Générale des Voitures de Paris qui occupait un vaste
terrain7
à l’angle du boulevard d'Enfer (actuel Boulevard Raspail) et de la
rue Campagne Première. Il y avait là des écuries pour plus de sept
cents chevaux et l'on peut imaginer l'ambiance et l'odeur.
Archives de Paris, calepin du Boulevard d'Enfer, D1P4 380 |
Verlaine
a décrit cette chambre, un « garni », dans un poème Le
Poète et la Muse, dont le
manuscrit est accompagné d’une mention « A propos d’une
chambre rue Campagne-Première »8:
La
chambre, as-tu gardé leurs spectres ridicules,
Ô
pleine de jour sale et de bruits d’araignées ?
La
chambre, as-tu gardé leurs formes désignées
Par
ces crasses au mur et par quelles virgules ?
Jolibois
fut le premier a indiqué une adresse pour cette chambre. Il désigne
un petit immeuble de deux étages dans un angle de ce terrain, mais
ce n'est probablement pas là que se trouvait la chambre de Rimbaud.
Pourtant,
Pierre Petitfils indiquera lui aussi cette localisation en apportant
des précisions :
«
C’est ainsi que vers le 15 ou le 20 novembre, Rimbaud eut pour
domicile une mansarde dans le comble d’un vague hôtel de l’angle
du boulevard d’Enfer (Raspail) et de la rue Campagne-Première, en
face du cimetière Montparnasse. Au rez-de-chaussée se trouvait une
boutique « Vins et boulangerie » tenue par un certain
Trépied ; la clientèle était surtout composée de cochers
d’omnibus dont le dépôt était voisin.»9
Il
cite aussi l'article d'une journaliste qui était venue enquêter sur
place en 1936, où un vieil artisan témoignait à propos de la
boutique du marchand de vin : « C’est là que j’ai vu
Rimbaud et Verlaine, le premier tout jeunet, l’autre avec quelque
chose de pur et de démoniaque, qui restaient des quarts d’heure
sans parler devant quelque boisson, puis s’en allaient bras dessus
bras dessous, le long de cette rue Campagne-Première. »10
Verlaine
et Rimbaud fréquentaient donc ce bistrot mais rien n'indique que la
chambre se trouvait dans le même immeuble. La boutique du marchand
de vin occupait tout le rez-de-chaussée de ce petit pavillon de deux
étages. Il y avait une salle de billard au premier étage et six
chambres à louer au deuxième, qui d'ailleurs n'étaient pas
mansardées, contrairement à la description qu'en donne Petitfils.
A gauche, l'immeuble à l'angle avec le boulevard d'Enfer |
Ce
pavillon, implanté sur une vaste enceinte abritant des centaines de
chevaux, ne correspond pas non plus à la description de Forain qui
allait se « laver dans la cour » de l'immeuble.
Quant
à Lefrère, il situe l'immeuble « au croisement » des
boulevards d’Enfer (Raspail), de Montrouge (Edgard Quinet) et de la
rue Campagne-Première, mais c'est impossible car ces trois voies
n'ont pas d'intersection commune.
Il
n’y avait qu’un seul immeuble proposant des garnis à louer dans
cette partie de la rue Campagne-Première, c’était au numéro 27,
en face de la Compagnie des Voitures. Ce bâtiment avait quatre
étages et les garnis, donnant sur la rue ou sur une cour, occupaient
les trois derniers. C’est probablement là qu’a vécu Rimbaud
pendant cette période.
A
quelques mois près, il aurait d’ailleurs pu croiser Jules Vallès.
Celui-ci s’était caché dans un immeuble voisin après la Commune,
jusqu’en juin 1871 avant de pouvoir gagner Londres, comme il l’a
raconté plus tard. Il était hébergé par le sculpteur Auguste
Roubaud qui avait un grand atelier au 21 de la rue Campagne Première.
L'atelier
de Jolibois
Forain,
après avoir quitté la chambre de la rue Campagne-Première,
habitera quelque temps le Quai d'Anjou puis s’installera dans
l’atelier du peintre Jolibois. Rimbaud fréquentait alors cet
atelier de Jolibois, où il fit la connaissance de Jean Richepin.
Celui-ci a livré plus tard ce récit :
«Nous
nous retrouvions, Nouveau et moi, assez fréquemment, avec
Ponchon, Forain, Mercier, Cretz – peintre alsacien qui avait failli
être fusillé au lendemain de la Commune pour sa ressemblance avec
Félix Pyat – dans l'atelier, sis rue Saint Jacques, d'un vague
peintre nommé Jolibois. (…) C'est chez Jolibois que je rencontrai
Rimbaud pour la première fois. Une allure gauche de paysan, de
grandes mains et de grands pieds, des cheveux en chaume mais des yeux
d'ange, des yeux inoubliables. Bon poète et mieux que bon, mais quel
mauvais coucheur ! (…) Dans
l’atelier de Jolibois, on disait aussi des vers, mais ils n’étaient
jamais signés Carjat ! Et ils trouvaient grâce devant Rimbaud,
fort chatouilleux sur le chapitre. »11
Il
fait ici allusion à « l'incident Carjat » :
Rimbaud avait blessé Carjat avec une canne-épée lors du dîner des
Vilains Bonshommes du 2 mars.
Cet
atelier était donc rue Saint-Jacques en mars 1872, peu après
l’incident Carjat. Pourtant, selon Lefrère qui a négligé ce
témoignage de Richepin, l'atelier de Jolibois était à cette
période au 22, rue Monsieur-le-Prince. Il cite pour cela la lettre
que Jolibois avait adressé à la veuve Forain, dans laquelle il a
livré un témoignage tardif, vers la fin de sa vie, et sa mémoire
était alors sans doute défaillante.
Il
dit d'abord qu'il a rencontré Forain tout de suite après la Commune
et poursuit : « Forain et moi avons habité tour à
tour la rue de Rennes, le passage Stanislas, la rue
Monsieur-le-Prince n° 22 et la rue Saint-Jacques. La maison de la
rue Monsieur-le-Prince avait abrité Daumier trente ans auparavant. »
Il confond ici, probablement, deux dessinateurs, Honoré Daumier qui
n'a jamais habité cet immeuble et Gustave Doré qui y a vécu de
1857 à 1864.
Il
décrit ensuite un séjour à la campagne avec Forain « vers la
fin de l’hiver » puis le retour à Paris à la fin de l’été
1872 et poursuit : « J’ai loué alors un
atelier (atelier est peut-être un peu prétentieux), une vaste pièce
dans un immeuble modeste rue Saint Jacques tout en haut de la rue,
près du boulevard de Port Royal, quartier populeux où on pouvait
manger des cornets de pommes frites dans la rue sans se faire
remarquer. Nous habitions là à trois, Ponchon, Forain et moi. (…)
Je crois me souvenir que c’est à ce moment-là que Forain est allé
habiter l’hôtel de Lauzun sur le quai d’Anjou. 1873 est venu,
départ pour le régiment où il est allé faire un an de service. »
Selon
ce récit, il a d'abord vécu rue Monsieur-le-Prince avant de
s'installer rue Saint-Jacques à la fin de l'été 1872. Pourtant le
calepin de la rue Monsieur-le-Prince prouve sa présence au premier
janvier 1873. Jolibois a donc inversé l'ordre chronologique des deux
ateliers et c'est bien celui de la rue Saint-Jacques qu'a connu
Rimbaud.
Archives de Paris, 22 rue Monsieur-le-Prince, D1P4 744 |
Il
a déménagé l'année suivante, remplacé par Luigi Loir et Georges
Lorin qui en ont donné un récit, mais Forain est resté à cette
adresse qu'il donne encore pendant son service militaire en 187412.
Richepin
a entretenu ensuite une correspondance avec Rimbaud qu'il a
malheureusement perdue, ainsi qu'un « cahier d'expression »
qu'il lui avait donné : « Par la suite, je fus en correspondance
avec Rimbaud ; mais ses lettres, si curieuses et dont plusieurs
étaient illustrées d'amusants dessins à la plume, – comme celles
de Verlaine et de Nouveau, – ses lettres ont disparu de mes
papiers ; de même un « cahier d'expressions » où il
notait les mots rares, des fusées de rimes, des schémas d'idées et
qu'il m'avait donné. »
Le
retour à Charleville
Vers
la fin du mois de mars, Mathilde Mauté adressa à Verlaine une
demande de séparation de corps. Il retourna alors rue Nicolet tandis
que Rimbaud rentrait à Charleville. Il se chargea de déménager les
affaires que celui-ci avait laissé avec l'aide de Forain et lui
écrivit le 2 avril : « Gavroche et moi nous sommes occupés
aujourd’hui de ton déménagement. Tes frusques, gravures et
moindres meubles sont en sécurité. En outre, tu es locataire rue
Campe jusqu’au 8. »13
Rimbaud
rejoindra à nouveau Verlaine à Paris un mois plus tard en mai 1872.
Il logera d'abord dans une chambre d'hôtel de la rue
Monsieur-le-Prince au mois de mai, puis en juin à l'hôtel Cluny où
il écrira la célèbre lettre de «Parmerde. Juinphe 72».
Puis
au début juillet, Rimbaud et Verlaine partirent pour la Belgique.
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Ajouté
le 21 septembre 2018
Dans sa lettre de
« Juinphe 72 » adressée à son ami Delahaye, Rimbaud
évoquait les deux hôtels où il avait logé.
« Maintenant,
c'est la nuit que je travaince. De minuit à cinq du matin. Le mois
passé, ma chambre, rue Monsieur-le-Prince, donnait sur un jardin du
lycée Saint-Louis. Il y avait des arbres énormes sous ma fenêtre
étroite. A trois heures du matin, la bougie pâlit ; tous les
oiseaux crient à la fois dans les arbres : c'est fini. Plus de
travail. Il me fallait regarder les arbres, le ciel, saisis par cette
heure indicible, première du matin. Je voyais les dortoirs du lycée,
absolument sourds. Et déjà le bruit saccadé, sonore, délicieux
des tombereaux sur les boulevards. — Je fumais ma pipe-marteau, en
crachant sur les tuiles, car c'était une mansarde, ma chambre. A
cinq heures, je descendais à l'achat de quelque pain ; c'est
l'heure. Les ouvriers sont en marche partout. C'est l'heure de se
soûler chez les marchands de vin, pour moi. Je rentrais manger, et
me couchais à sept heures du matin, quand le soleil faisait sortir
les cloportes de dessous les tuiles. Le premier matin en été, et
les soirs de décembre, voilà ce qui m'a ravi toujours ici.
Mais en ce moment,
j'ai une chambre jolie, sur une cour sans fond, mais de trois mètres
carrés. — La rue Victor-Cousin fait coin sur la place de la
Sorbonne par le café du Bas-Rhin et donne sur la rue Soufflot, à
l'autre extrem. — Là, je bois de l'eau toute la nuit, je ne vois
pas le matin, je ne dors pas, j'étouffe. Et voilà. (...) »
A. R.
Rue Victor Cousin,
Hôtel de Cluny
L'Hôtel Cluny existe
toujours, rue Victor Cousin. La petite cour intérieure ne mesure pas
trois mètres carrés bien sûr, ce qui serait minuscule, ni même
trois mètres sur trois, mais elle n'est pas bien grande et manque de
lumière. Il occupait sans doute une chambre des étages inférieurs
ce qui expliquerait qu'il ne voyait pas « le matin ».
Quant à l'hôtel de la
rue Monsieur-le-Prince où sa chambre donnait sur un jardin du lycée
Saint-Louis, on a longtemps cru qu'il s'agissait de l'hôtel Stella,
au n° 41 de la rue mais c'est une erreur. J'ai retrouvé
l'emplacement de ce jardin du lycée : le calepin cadastral du
Boulevard Saint Michel (adresse de l'entrée du lycée) de 1862 et un
plan daté de 1880 conservés aux Archives de Paris mentionnent un
seul jardin, qui se trouvait au sud du lycée. On ne peut pas le voir
depuis l'hôtel Stella comme le montre la vue satellite.
Lycée Saint Louis, 1880. Archives de Paris. |
Deux hôtels figuraient
au Bottin du Commerce de Paris (1871-72) dans cette partie de
la rue Monsieur-le-Prince et un seul avait des fenêtres donnant sur
le jardin, l'hôtel de Saône-et-Loire au n° 59, et c'est donc celui
où logeait Rimbaud. Il n'existe plus aujourd'hui : il a été
détruit en 1911, ainsi que le jardin, lorsque la rue de Vaugirard a
été prolongée jusqu'au Boulevard Saint Michel.
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1 Album
zutique. Introduction, notes et commentaires de Pascal Pia,
1961.
2 Ernest
Delahaye, Souvenirs familiers, 1925.
3 L'immeuble
existe toujours, à l'angle de la rue Racine et de la rue de l'École
de Médecine.
4
Le Bateau ivre n°13, Septembre 1954. Numéro spécial du
Centenaire.
5 Jean-Jacques
Lefrère, Rimbaud, 2001, p 393.
6 Arthur
Mugnier, Journal : 1879-1939, 1985.
7 Au
35/43 Boulevard d'Enfer.
8 Paul
Verlaine, Romances sans paroles suivi de Cellulairement.
9 Pierre
Petitfils, Rimbaud, 1982.
10 Petitfils
indiquait en note que cet article est paru dans Le Miroir du
monde en 1936. Je ne
l'ai pas retrouvé dans cette revue.
11 Revue
de France, 1er janvier 1927.
12 Archives
de Paris, D4R1 130, n° 2380-397
13 Paul
Verlaine, Correspondance générale, publiée
par Michael Pakenham, 2005.